Voilà, ce message pour pousser un gros coup de gueule à ... GUIDO.
Et oui, après avoir accueilli Romain et Amélie de la FEF pour recevoir les nouveaux "accès libre", je fus aux anges de constater que ce magazine d'information sur les droits des étudiants était aussi accessible à mon institut.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater aujourd'hui que les magazines déposés aux emplacements vides (!) du guido avaient tous disparus - malgré la présence d'une table à proximité, pour être remplacés par ces journaux à 90% de contenu publicitaire.
Le comble de l'horreur fut atteind lorsque je les retrouvai dans une poubelle (PMC). Bien sûr, on ne peut demander aux publicitaires par qui la profession consiste à vendre à tout prix (faisant fi des conséquences économiques, sociales, éthiques et écologiques de leur dessein) ce minimum de conscience. Qu'elles soient de l'ordre environnementales (on ne met pas du papier dans une poubelle pmc) ou d'ordres éthiques (à moins que ce soit vraiment de la m... on ne fout pas à la poubelle les publications d'autrui, surtout pas en quantité massive), ces mesures me choquent profondément.
Me renseignant sur ces curieuses méthodes, je fus amené à comprendre, comme vous vous en doutez qu'HEMES dispose d'un contrat avec GUIDO. La partie d'affichage que cette société occupe lui est don entièrement réservée. Ceci constitue donc bel et bien une privatisation (partielle, certes, mais belle et bien présente) de notre établissement. Le problème du financement des hautes écoles ne peut évidememnt être résolu par l'immiscion du privé. Quelle indépendance nous reste-t-il alors financés (en partie) par le privé?
Voilà, Guido, représente peut-être pas mal d'argent pour l'hémes ainsi que de la pub/"information" sur une centaine d'entreprise, la FEF représente cependant une centaine de milliers d'étudiants.
Cette exclusion et ce sabotage de la représentation étudiante par le privé me semble hautement symbolique, d'où ce petit poste pour partager non seulement mon humeur du moment mais en plus ma réticence à de futures collaborations (s'il y a encore moyen de les éviter).